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Massar Al Moukawil

Cartographie de l'Écosystème Entrepreneurial et Mécanismes d'Accompagnement de la Région TTA



Les Garanties du crédit



Définition et démarche de rédaction

Les garanties réelles :

Portant sur des biens du débiteur ou d’une tierce personne.

  • Les garanties immobilières :
  • La promesse d’hypothèque :

Un engagement pris par l’emprunteur de constituer a première demande de la banque, une hypothèque qui prendra rang à sa date d’inscription sur les livres fonciers et non a compter de la signature de l’acte la constatant.

  • L’hypothèque terrestre :

C’est un droit réel grevant un bien immeuble immatriculé ou en cours d’immatriculation qui permet à son propriétaire d’en conserver l’usage, le droit de le louer ou de l’hypothéquer de nouveau sauf interdiction au niveau du contrat.

  • Le cautionnement hypothécaire :

C’est un cautionnement réel qui consiste pour la caution à affecter en garantie du remboursement du prêt consenti à l’emprunteur, une hypothèque sur le bien lui appartenant.

  • Le dépôt de titres de propriétés non immatriculés :

C’est le fait de donner en garantie un bien non immatriculé par le dépôt de l’acte original de la Molkia auprès du bailleur de fonds.

  • L’hypothèque maritime.

Le financement des navires de pèche et de transport maritime pout être garanti par l’hypothèque maritime malgré l’aspect mobilier et ce grâce à la publicité légale organisée loi les régissant qui est similaire à celle des immeubles.

  • L’hypothèque sur aéronef :

Les aéronefs sont selon la loi de l’aéronautique civile de 1962 sont des meubles susceptibles d’hypothèques.

  • Les garanties mobilières :
  • Le nantissement de droit commun.
  • Le nantissement des valeurs mobilières :

La dépossession du propriétaire des titres qui doit les remettre au bailleur de fonds lorsqu’ils sont matérialisés.

  • Le nantissement de parts sociales :

Les parts sociales d’une SARL peuvent faire l’objet d’un nantissement qui nécessite le consentement préalable de la majorité des associés représentant au moins les 3 quarts du capital.

  • Le nantissement de bons de caisse :

C’est un nantissement de droit commun qui nécessite la dépossession du propriétaire qui remet les bons nantis à la banque.

  • Le nantissement du fonds de commerce :

C’est un bien meuble incorporel constitué par l’ensemble des biens mobiliers affectés à l’exercice d’une activité commerciale (l’enseigne, l’achalandage, la clientèle, le nom commercial, le droit au bail)

  • Le nantissement de matériel et outillage :

Le privilège de ce nantissement porte sur le matériel professionnel s’il est objet du financement même d’occasion (industriel, artisanal, agricole, médical, …)

  • Le nantissement de marchandises :

Le fait de mettre des marchandises en nantissement sans la dépossession du propriétaire mais il s’agit d’une liste de matières bien définie légalement.

  • Le nantissement de produits agricoles :

Nantissement sans dépossession pouvant porter sur les récoltes détachées ou non, sur les produits naturels ou industriels de l’exploitation agricole, le chaplet et le matériel agricole non immeuble.

  • Le nantissement de marchés publics :

Cette garantie permet à son bénéficiaire de recevoir le montant des sommes dues jusqu’à paiement intégral du marché nanti. La main levée n’est attribuée qu’après remboursement des avances accordées et libération des cautions.

  • La subrogation dans les privilèges du vendeur :

L’acquéreur du véhicule roulant s’abstient de payer totalement ou partiellement le vendeur du véhicule (qui sera payé par l’organisme financier ayant consenti un crédit à l’acquéreur) et procéder au barrement de la carte grise au nom de l’organisme financier.

  • Les garanties personnelles :

Portant sur un droit de créance supplémentaire, par l’adjonction d’un ou plusieurs débiteurs appelés ‘caution » ou « garant » lesquels s’engagent à payer en cas de défaillance du débiteur principal.

  • Le cautionnement :

C’est un engagement pris par une personne physique ou morale au profit d’un créancier de payer les sommes dues par le débiteur principal en cas de défaillance de ce dernier.

 

  • La lettre d’intention :

C’est une lettre émise par une société mère à l’occasion d’un emprunt sollicité par sa filiale afin de rassurer l’organisme financier sur la solvabilité et l’honorabilité de la filiale.

  • Les garanties à première demande :

Engagement par lequel le garant, à la requête irrévocable d’un donneur d’ordre accepte de payer en qualité de débiteur principal, sur simple demande, au créancier bénéficiaire désigné.